Théâtre APA Collège

SPECTACLE RACONTE TA CITÉ

Par HELENE LO IACONO, publié le jeudi 4 juillet 2019 10:45 - Mis à jour le jeudi 4 juillet 2019 11:10
affiche Raconte ta cité couleur - Copie.jpg
11 et 12 juin 2019

Les comédiens/nes et chanteurs/ses du collège se sont produits trois fois à la salle Olivier MESSIAEN. Beau succès à voir ou à revoir en cliquant ici : un grand merci à Louis BEAUFORT, élève du lycée, qui a filmé et monté la captation ! 
Merci aussi à Sébastien PECQUES pour les photos !

Raconte ta cité

Spectacle musical à la Salle Olivier Messiaen les 11 et 12 juin dernier

 

Honneur à la Cité Scolaire Stendhal dans ce spectacle musical composé par la Chorale dirigée par Laurence Chanteloup, l’Atelier-Théâtre accompagnée par Sandrine Bourrain et Miguel Garcia du Colectivo Terron. Public de choix en matinée : nos futurs collégiens des écoles de secteur, Bizanet, Menon, Jardin de Ville, Jean Jaurès et aussi ceux de Lucie Aubrac. Les collégiens de la CSS étaient venus aussi en nombre avec les élèves de la classe Passerelle aussi ! et les soirs, les parents, les complices et les curieux…

 

En rang, en U, en rangées, ce sont d’abord ces phrases de notre passé d’écolier qui dégorgent sur le plateau avant de s’arrêter sur les battements d’un métronome docile.

 

Il bat le temps, le temps qui nous ramène au 17ème siècle alors que nos murs abritaient le Collège Jésuite où le père Bonfa fit construire à ses élèves l’horloge solaire, toujours là, dans l’escalier central…, il bat les temps d’un slam, que le musicien Aurélien Guille, a composé autour de l’horloge avec les élèves. Cette horloge, c’est le souvenir d’une pédagogie de projet innovante, pour l’heure, un enseignement religieux, dicté par le Roi, des lectures interdites, celles qui ouvrent sur le cœur et les passions des hommes et qu’une douce tirade de Britannicus nous rappelle dans la pénombre…

 

Mais le métronome reprend ses droits, celui du temps ciselé par le rythme… Sous nos yeux reparaît la cour du Lycée de Jeunes Filles où pendant la guerre, il fallait, chaque matin, entonner « Maréchal nous voilà… », où Marie Reynoard enseignait les Lettres, où Marie Reynoard fut arrêtée sur l’ordre du préfet de l’Isère. La prison d’où M.Reynoard écrit humblement une lettre du temps des résistants, tombe enfin sous les couplets du Chant des Partisans.

 

Métronome, sonnerie mythique de la Cité Scolaire Stendhal dont le cœur bat au rythme des échanges avec Kaunas, Oujda, Todi, Weilburg…au rythme des collégiens, des lycéens dont les théâtreux et danseurs donnent une couleur bien singulière.

 

Retour à l’internat du Lycée de Jeune fille. Le règlement intérieur est bientôt déjoué par le rythme endiablé du Feutre Taupé d’Aznavour accomodé pour l’occasion des souvenirs de nos anciennes élèves du Petit Lycée.

 

Bientôt, le grand-père de Stendhal reviendra sur le plateau, les bâtiments vides qui accueilleront l’Ecole Centrale, rêve post révolutionnaire, qui fait suite dans nos murs à la Journée des Tuiles.

 

Le temps reprend son cour, quelques phrases encore, posées en îlots, puis en chœur : de ces bribes qui nous restent, de ces mots qui s’impriment dans la mémoire des élèves.

« Je est un autre … Si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute. Cela m’est évident : j’assiste à l’éclosion de ma pensée : je la regarde, je l’écoute : je lance un coup d’archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d’un bond sur la scène. (…)

La première étude de l’homme (…) est sa propre connaissance, entière ; il cherche son âme, il l’inspecte, il la tente, l’apprend. Dès qu’il la sait, il doit la cultiver ; cela semble simple … Je est un Autre » A.Rimbaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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